IBIZA SOLO

Thomas AURIOL

Exposition du 30 janvier 2025 au 11 Avril 2025

 

Cascais, Thomas AURIOL, 2022Cascais, Thomas AURIOL, 2022

 

Ibiza Solo, un projet d’exploration artistique et maritime, est né durant le confinement de fin 2020. Porté par la vision d’une île désertée des touristes et des clubbeur·euses, Thomas Auriol a pris la mer en solitaire depuis Paimpol pour rejoindre la Méditerranée à bord de son voilier.

 

Au cours d’une halte technique en Andalousie, il commence à peindre des scènes inspirées de son périple, tel un journal de bord. Mais c’est véritablement de retour dans son atelier breton qu’il revisite ses souvenirs, ses rêves et ses sensations pour restituer en peinture le récit de son voyage, mêlant avec subtilité récit documentaire et visions oniriques.

 

Profondément influencé par son expérience de la navigation, il décline ses voyages sur la mer et sur ses toiles à la première personne du singulier, interrogeant par là même sa place de jeune artiste et explorant des thèmes tels que la confusion, la solitude et les hallucinations. En résulte une expérience plastique constituée de voiles successifs à laquelle il assiste lui-même autant qu’il nous la donne à voir.

 

Ecouter le podcast de l’exposition

 

« La voile est pour moi un immense espace de liberté. Je l’ai découverte à l’adolescence, en commençant par de la planche à voile à Saint-Brieuc, avant de me mettre au kitesurf. C’est une pratique physique, bien sûr, mais il y a surtout cette force des éléments qui domine, et avec laquelle on apprend à composer. Aujourd’hui, je suis sur l’eau toutes les semaines. Au quotidien, ça m’aide beaucoup parce que la peinture est une activité assez statique. Le fait de pouvoir aller sur l’eau, de voir des paysages défiler sous ses pieds ou sous ses yeux, ça me lave le regard et ça me permet de revenir après à l’atelier délesté de cette charge physique dont je ne saurais pas trop quoi faire en peinture.

[…]Notre génération évolue dans un monde saturé d’images, et je n’ai jamais réussi à être passif face à ce déferlement. Le temps de la peinture me permet justement de digérer celles qui me sont chères ou que j’ai du mal à comprendre, en passant des heures et même des semaines sur une seule d’entre elles. »

 

Coucher de soleil, Thomas AURIOL, 2024Coucher de soleil, Thomas AURIOL, 2024

 

 

 

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